Australie 🇦🇺

24.03.2018 - 04.04.2018

Sydney

Nous arrivons donc à Sydney avec un jour de retard sur nos plans. Heureusement nous y avions prévu cinq nuits ce qui nous laisse quand même du temps pour profiter de cette si belle ville.

 

A peine arrivés, nous nous dépêchons de sortir afin de descendre sur Circular Quay, soit au plus proche de la baie de Sydney où l’emblématique opéra en forme de voiles et le Harbour Bridge se dressent.

 

Si l’automne a officiellement commencé ici depuis le 21 mars, c’est un vrai temps d’été qui nous accueille. Non loin de l’opéra se trouve le jardin botanique, la vue sur la baie y est fabuleuse depuis le St. Macquaries Point où nous nous rendrons avant la fin de journée.

 

Un autre beau point de vue sur la baie se trouve du côté du zoo de Taronga. Celui-ci est bien plus éloigné car un ferry est nécessaire pour se rendre sur place. Une fois arrivé de l’autre côté, nous suivons les gens se rendant au zoo, puis, bifurquons sur la droite pour emprunter un chemin pédestre au milieu d’une forêt. Au bout de ce chemin se trouve une petite jetée où quelques pêcheurs ont l’habitude de venir. L’endroit idéal pour une belle photo panoramique comme celle-ci !

 

Pour le reste, ce sera surtout des marches à travers les rues principales de la ville (George Street), les parcs (Hyde Park, Jardin Botanique) et divers quartiers comme le quartier des Rocks (le charme des immeubles en briques) et Darling Harbour (port de plaisance où se succèdent divers bars et restaurants). Nous n’oublierons pas d’aller à la Sydney Tower pour une vue à 360° sur la ville (la vue sur l’opéra est néanmoins compromise ce qui est vraiment dommage) et dans quelques bars (Side Bar, Three Wise Monkeys) rappelant à Fred quelques soirées mémorables de ses vingt ans !

 

Et puisque l’été semble vouloir jouer les prolongations, nous passerons deux jours du côté des célèbres plages de Sydney.

 

Manly Beach

 

Manly est avec Bondi la plage la plus connue de Sydney. Il faut prendre le ferry depuis Circular Quay pour s’y rendre.

A la sortie du débarcadère, une grande allée aux airs de Santa Monica nous permet d’arriver sur la plage. L’on passe devant quelques magasins de souvenirs et des restaurants de fast-food. Manly donne un vrai air de vacances et l’on ne s’étonne pas de voir beaucoup de monde en ce dimanche. Nous y passerons une journée à nous détendre en bouquinant et en admirant les nombreux surfeurs et surfeuses domptant parfaitement l’océan. Les vagues y sont relativement fortes, idéales pour ces sportifs de la vague mais beaucoup moins pour les nageurs puisque la baignade n’était ce jour-là pas autorisée à cause du vent. 

Pour vous donner un petit aperçu des belles performances auxquelles on a pu assister, voilà une vidéo d'un surfer que nous avons filmé durant notre après-midi.

Bondi Beach

 

Plus large mais moins longue que celle de Manly, Bondi est l’autre plage phare de Sydney. Elle a l'avantage d'être assez proche du centre ville. L’accès s’y fait par le train jusqu’à Bondi Junction, puis en bus.

 

Tout comme à Manly, le surf est légion à Bondi. Ici aussi, il y a plein de boutiques, des magasins de surf, des galeries et pleins de restaurants. 

 

Depuis Bondi beach, il est possible d'effectuer une magnifique balade côtière. Elle s'appelle la "Coastal Walk". Elle relie Bondi beach à Coogee en plus de deux heures et longe quelques plages plus sauvages et moins peuplées comme Tamarama et Bronte.

L'Outback

Alice Springs

 

Après trois heures de vol depuis Sydney, nous atterrissons désormais à Alice Springs, au coeur de l’Outback (désert australien) ! Il y fait environ 36-38°C et l’air est extrêmement sec, tellement sec qu’en restant trop longtemps dehors, on imagine bien nos cheveux se transformer en foin ! 

 

Il n’y a rien à faire à Alice Springs si ce n’est que c’est un point de départ pour toutes les excursions environnantes. Une ville fantôme où l’on croise quelques Aborigènes résidant dans la ville. Mais Alice Springs a néanmoins son histoire. Elle a été stratégiquement construite afin de faciliter le transport des denrées et du bétail ainsi que les communications entre Darwin située à l’extrême Nord et Adelaide à l’extrême Sud du pays. 

 

Avant la mise en place du Ghan (le train reliant désormais Darwin à Adelaide en passant par Alice Springs), l’on utilisait des chevaux, mais ceux-ci n’étant pas fait pour traverser les conditions hostiles du désert, ils finissaient par succomber de leurs efforts au bout de quelques jours ou semaines au mieux. Les Australiens décidèrent alors de faire venir des chameaux des îles Canaries. Le problème, c’est qu’il ne savaient pas comment les dresser et, comme le dit l’adage : on ne fait pas boire un chameau qui n’a pas soif ! C’est alors que des chameliers afghans ont été appelés à la rescousse. Aujourd’hui, l’Australie est le pays qui compte le plus de chameaux sauvages sur son sol, soit un cheptel de plus d’un million de têtes que l'Australie exporte en partie dans les pays du Golfe.

 

La construction des voies ferrées commença en 1878 et pris fin en 1929 après avoir été stoppée quelques années à cause de la Grande Dépression. Adelaide et Alice Springs étaient alors reliées. C'est seulement en 2001 que la liaison avec Darwin fut construite et achevée en 2004. Il aura donc fallu 126 ans pour relier les deux pôles du pays. Le Ghan effectue maintenant le trajet des 3'000km en 3 jours. Son nom vient de son appellation historique "The Afghan Express" en honneur aux chameliers afghans ayant oeuvré à ouvrir la voie à travers les contrées inconnues de l'intérieur du continent.

images : https://www.firstlighttravel.com/blog/the-ghan-a-classic-rail-journey-through-the-australian-red-centre

DĂ©part pour le Bush !

 

Il est 05:30 et fait encore nuit. Notre minibus (The Rock Tour) vient nous chercher pour un tour de 3 jours et 2 nuits dans le fin fond du Bush australien.

 

Notre guide, Kurt, est un australien de 26 ans, jeune homme bien sympathique avec beaucoup d’humour et d’auto-dérision, on sent qu’on va se marrer avec lui !

 

Une heure plus tard, le soleil perce, il dévoile les premières bribes de ce paysage aride de terre battue et nous prépare à une première journée d’intense chaleur.

 

On fait alors connaissance avec nos voisins, les hauts parleurs crachent les grands classiques du Rock et de la Pop. C’est parti pour des heures de trajet sur des routes infiniment droites dont la limite semble parfois se fondre avec la ligne de l’horizon.

 

Nous profitons d’un arrêt au milieu de nulle part (c’est vraiment le cas de le dire !) pour acheter des "mouchetiquaires" soit, des filets à enfiler sur la tête. A défaut de nous rendre un peu ridicules, ils sont très efficaces contre les mouches (d'où le nom qu'on vient de leur donner), car plus la température est élevée, plus elles pullulent pour venir se coller dans le coin des yeux ou de la bouche. Vous avez beau les chasser avec vos mains, qu’elles reviennent aussitôt à l’attaque. Et passer sa journée à gesticuler pour les chasser serait insupportable. 

 

Conseils et infos pratiques:

N’oubliez-pas les filets anti-mouches et une casquette ou un chapeau ! Faites le plein d’eau dans le grand supermarché à Alice Springs car au-delà d’Alice Springs l’eau coûtera extrêmement cher. Vous pourrez toutefois remplir vos bouteilles d’eau dans certains coins de treks mais elle aura un goût assez désagréable (même si on finit par s’y faire après 3 jours).

Uluru (Ayers Rock)

 

Nous arrivons dans l’après-midi au pied d’Uluru, le rocher sacré et vénéré des Aborigènes. Notre guide nous montre certains endroits où les Aborigènes menaient et mènent encore une partie de leur quotidien.

 

Nous pouvons également distinguer quelques peintures rupestres représentant des hommes à la chasse ou un rassemblement familial de personnes assises en cercle.

 

A partir du 26 octobre 2019, il ne sera plus permis d'escalader Uluru. Il s'agit d'une très bonne décision. Celle-ci permettra de préserver le site mais surtout de respecter l'importance spirituelle qui lui est accordée par les Aborigènes, totalement opposés à l'ascension de leur lieu sacré.

 

Une fois notre promenade terminée, nous nous rendons quelques kilomètres plus loin. Uluru est en face de nous et le soleil ne va pas tarder à se coucher dans notre dos.

 

La roche change de couleurs, sa teinte ocre se rougit de plus en plus avant de s’assombrir sous les étoiles. Un vrai spectacle. Le ciel quant à lui nous fait aussi son show. Derrière nous, les nuages sont roses, jaunes, oranges, c'est un festival de couleurs. On croirait que quelqu’un a mis le feu au ciel !

Nous nous rendons ensuite à notre campement. Nous dormirons tous en cercle dehors, à la belle étoile sur nos matelas appelés Swags. Moment tant redouté par Lina qui angoisse à l'idée de dormir non loin des belles bébêtes australiennes qu'elle adore... Même si la nuit n'aura pas été très longue pour elle, elle aura tout de même réussi à dormir quelques petites heures. Le challenge aura été relevé !

 

A 5h30, Kurt nous réveille au son des bande-annonces de Jurassic Park et du Roi Lion ! Une demi heure plus tard nous repartons en face d’Uluru pour cette fois, voir le lever de soleil derrière le rocher tout en prenant notre petit déjeuner. Encore une fois, la magie est au rendez-vous.

Mais l’Outback, ce n’est pas seulement Uluru. D’autres sites, bien que moins connus, sont également très impressionnants comme Kata Tjuta ou Kings Canyon.

Kata Tjuta (The Olgas)

 

Après un petit déjeuner dans un décor extraordinaire, nous mettons le cap sur Kata Tjuta. Vu de loin, on peut y distinguer la silhouette d’Homer Simpson couché sur le dos ! Rassurez-vous, tout va bien ! 

 

Nous entamons une belle randonnée de trois heures au milieu d’un paysage lunaire. Vu la chaleur qui nous attend, nous démarrons notre marche avant 8 heures sans oublier de remplir nos grandes bouteilles d’eau. 

 

Nous nous rendrons ensuite au Centre Culturel des Aborigènes. De nombreuses peintures et objets façonnés y sont exposés. Les murs de ce site arborent quelques explications sur leur culture et les légendes sur lesquelles se basent leurs lois. Des écrans diffusent en boucle des images du jour où le gouvernement australien a finalement décidé de restituer les titres de propriété de la région d'Uluru aux Aborigènes.

 

Nous apprendrons ici que la culture aborigène se transmet essentiellement oralement pour ne pas révéler tous leurs savoirs aux non-Aborigènes. Le fait de ne pas avoir de loi écrite oblige les jeunes à écouter attentivement leurs parents afin de transmettre à leur tour leur savoir aux générations futures sans en déformer le récit.

 

Malgré la restitution de certaines terres du Territoire du Nord aux aborigènes en 1976 sous le Aboriginal Land Rights Act et la remise des titres de propriété de la région d'Uluru, les Aborigènes restent très en marge de la société. Des progrès ont apparement été enregistrés depuis 2008, mais leur situation sociale reste très précaire. La majorité des communautés dépendent complètement des aides sociales de l'Etat et rassemblent tous les symptômes de pauvreté comme la dépendance à l'alcool et à la drogue, un taux de chômage et d'incarcération élevé, un faible degré d'instruction et une espérance de vie plus courte notamment due aux nombreux suicides.

Feu de camp et nuit sous … la Lune !

 

Pour notre deuxième nuit, il est prévu de nous rendre dans un campement où nous ferons un feu de camp. Nous nous arrêtons alors au bord d’une route pour y récupérer plusieurs grosses branches de bois. Lina se mettra à jouer l’infirmière en soignant les participants les plus « échardés » par cette petite aventure forestière. 

 

Une fois arrivés au campement, tout le monde met la main à la pâte pour préparer un chili con carne et du pain maison qui cuira sur le feu. Kurt nous explique qu’il est possible que des Dingos (chiens sauvages du Bush australien) viennent nous rendre une petite visite de courtoisie durant la nuit pour venir nous renifler. Pour cette raison, il est préférable de mettre notre tête « côté feu » pour éviter qu’ils viennent du côté de la tête… Comment dire… Super rassurant ! Instruction que nous appliquerons sans aucun doute à la lettre ! Après s’être allongés, nous les entendons hurler au loin (ce qui est assez impressionnant d’ailleurs) mais ils ne nous auront pas fait le plaisir (ou pas) de venir vers nous. 

 

La nuit fut longue et courte à la fois. La lune était pleine et très claire, un vrai projecteur juste au-dessus de nos têtes. De plus, le vent s’est mis à souffler, balayant avec lui des milliers de grains de terre battue… difficile de trouver le sommeil avant 3 heures du matin.

 

5h30 ! Cette fois, Bob Marley (get up, stand up) vient se greffer aux sons de Jurassic Park et du Roi Lion. Après avoir englouti quelques tartines et un thé, nous prenons la route pour Kings Canyon. Notre dernière journée nous attend avant de retourner sur Alice Springs et de retrouver un lit confortable pour la nuit prochaine !

Kings Canyon

 

Kings Canyon est un parc national au paysage somptueux qui dompte une plaine de végétation à perte de vue. Après une montée plutôt raide, on se trouve rapidement sur son sommet où nous randonnerons durant 3 heures.  

 

Les précipices sont impressionnants. Certaines parois sur la face opposée sont tellement lisses que l’on croirait un mur poli par l’homme. D'autres endroits nous laissent admirer le travail de l'érosion sur la roche durant des centaines de millions d'années. Nous apercevrons également quelques fossiles sur le sol, témoignant de l'âge préhistorique du lieu. 

 

Durant notre trek, nous descendrons dans un endroit nommé Le jardin d'Eden. Ici, au beau milieu d'une nature luxuriante, se trouve un trou d’eau permanent à l'eau étrangement et naturellement noire. Un contraste intéressant au coté de toutes ces roches orangées.

Melbourne

Avec ses tramways et son architecture contemporaine, Melbourne détient une forte identité européenne. C’est une ville très cosmopolite ainsi qu'une véritable capitale culturelle (arts de rue, musique live) et sportive (Grand Prix de F1, Australian Open). Elle a d’ailleurs été considérée comme la ville la plus agréable à vivre au monde par le magazine The Economist en 2006. Nous avons apprécié Melbourne, mais à choisir, nous préférons nettement Sydney.

 

La ville est également très verte. Le jardin botanique est à deux pas des gratte-ciels et le Kings Domain abrite le Sanctuaire du Souvenir (Shrine of Remembrance) qui rend hommage aux Australiens ayant servi durant la première guerre mondiale.

 

Les habitants de Melbourne sont d’une gentillesse remarquable. Que ce soit pour nous indiquer une direction, nous donner des conseils ou juste échanger quelques mots le temps que le tram arrive, le sourire et la bonne humeur est toujours de mise. 

 

Infos pratiques :

La  carte de transport Myki s’achète à 6 AUD puis, vous pouvez la charger pour la journée à 8,60 AUD.

Jour de match !

 

Lorsque nous étions en ville, nous croisions de nombreuses personnes déambulant et arborant fièrement les couleurs de leur équipe. Maillots, écharpes, grimage, tout y était. Nous avons alors appris qu’il y avait un match de Footy en ce Lundi de Pâques.

 

Le Footy, c’est le football australien (un mélange de football et de rugby, un sport physique dont les actions, surtout aériennes, sont impressionnantes). Les deux équipes qui se rencontraient étaient deux équipes de Melbourne,  les Geelong Cats et les Hawthorn Hawks. Nous nous sommes donc dit qu’un Derby local porterait assurément une grande ferveur populaire.

 

Le MCG (ici c’est le Melbourne Cricket Ground) est énorme et magnifiquement construit. C'est d'ailleurs le plus grand stade de Cricket au monde. Il peut contenir jusqu’à 100’000 supporters, mais nous ne seront « que » 73’000 personnes.

 

Nous tentons de comprendre les règles durant les deux premiers quarts temps. Le match devient moins excitant au vu de la grande avance creusée par les Hawks qui vont jusqu’à mener de 25 points (un but vaut 6 points, il faut tirer entre les poteaux médians ; un tir entre les poteaux extérieurs vaut 1 point). Mais les Cats n’ont pas dit leur dernier mot et opèrent une remontée inattendue revenant à ex-aequo 117-117 à quelques minutes de la fin !

 

Le match s'emballe, le jeu s'intensifie et passe alors d’un côté à un autre très rapidement, ça devient une pure folie ! Dans une ambiance bonne enfant, les supporters des deux équipes sont bien mélangés dans les tribunes, nos voisins nous font être spectateurs de toutes les belles émotions que le sport apporte.

 

Au final, c’est l’équipe des Hawks qui l’emportera d’un point d’écart seulement, score final 117-118.

Saint Kilda

 

Saint Kilda est un quartier dans la périphérie de Melbourne où les sportifs n'hésitent pas à venir faire leur footing ou du vélo le long du bord de mer. Ceux qui préfèrent manger pourront alors déguster de bonnes pizzas au restaurant Republica (maintenant vous savez ce qu'on a choisi entre l'effort et le réconfort !) 

 

Infos pratiques :

Nous avons pris la ligne de tramway 96 depuis Bourke Street en plein centre-ville pour nous rendre Ă  Saint Kilda.

Les cabines de Brighton

 

Pour notre dernière journée en Australie, nous ne pouvions pas rater les cabines en bois (boxes) de la plage de Brighton. De par leurs diverses façades colorées, elles ont toutes leur charme et leur particularité même si le site est devenu très touristique.

 

Nous avons d’ailleurs appris, aussi fou que cela puisse paraître, que l’une de ces cabines avait été vendue pour 300’000 AUD ! (225’000 CHF)

 

Nous nous rendons au supermarché de Brighton et là … craquage ultime sur un morceau de Gruyère suisse ! Aaaaaaaahhhhh ! De l’emballage a jailli une lumière quasi divine ! Nous continuons nos courses autour de ce précieux bout de chez nous, soit : du pain et de la moutarde ! On ne vous raconte pas le plaisir que ce sandwich au Gruyère sur la plage de Brighton nous a procuré !

 

Sur le retour, nous nous posons quelques minutes sur un banc face à l’océan. Une légère brise marine rafraîchit les dernières ardeurs d’un été qui a de la peine à vouloir s’en aller. Les cabines, sur lesquelles le soleil dirige alors son projecteur se succèdent au premier plan et les immeubles du centre-ville se lèvent en toile de fond. Une carte postale pour dire au revoir à l’Australie. 

 

Infos pratiques : pour se rendre Ă  Brighton beach, prenez la ligne rose direction Sandringham, arrĂŞt Brighton beach. 10 minutes de marche plus loin vous tomberez sur les cabines.